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Les aires protégées essentielles pour la santé des populations

7 juillet, 2020
Les aires protégées essentielles pour la santé des populations

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Communiqué de presse
 

Matane, Québec et Montréal, le 7 juillet 2020 – La Planète s’invite en santé, avec le soutien de la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), Nature Québec et la Fédération des kinésiologues du Québec, dévoile aujourd’hui un rapport inédit démontrant l’importance de la mise en place d’aires protégées accessibles pour assurer la santé des populations.

Dans ce rapport, la Planète s’invite en santé fait la démonstration que les aires protégées, particulièrement lorsqu’elles sont accessibles, jouent un rôle tant au niveau de la santé physique que de la santé mentale des populations. « La santé est un poste de dépenses important pour le gouvernement québécois. L’augmentation de la superficie des aires protégées pourrait permettre de réduire les coûts en raison de co-bénéfices sur la santé », déclare Sarah Bergeron, la médecin et responsable du projet. 

Les aires protégées à la défense de la santé humaine

Alors qu’environ 30% de la population québécoise de plus de 15 ans est sédentaire, les aires protégées offrent des lieux propices à l’activité physique. Les bénéfices sur la santé mentale de la fréquentation des aires protégées sont également notables puisque les promenades en nature diminuent les symptômes d’anxiété et de dépression, le stress et la fatigue mentale. Les études récentes montrent même que la valeur des aires protégées, par leurs bénéfices sur la santé mentale, se chiffre en économies de dizaines de milliards de dollars. Finalement, par leur rôle clef dans la lutte aux changements climatiques et dans la protection de la biodiversité, les aires protégées fournissent des bénéfices sociaux et économiques significatifs tout en permettant d’assurer la santé de l’ensemble de la population.  

Le confinement des derniers mois a grandement limité l’accès aux espaces naturels, ce qui a privé les individus des effets bénéfiques d’un contact avec la nature. « Durant une crise anxiogène comme celle que nous avons vécue, on remarque que les gens ressentent un fort besoin de se retrouver en nature. Donner un meilleur accès à la nature grâce aux aires protégées est une mesure de santé publique qui nous permettra de renforcer notre résilience », explique Alice-Anne Simard, directrice générale de Nature Québec.

Le Québec doit atteindre les cibles de conservation

Alors que le gouvernement du Québec s’est fixé l’objectif de donner le statut d’aires protégées à 17 % de la superficie du territoire terrestre québécois et 10 % de sa superficie marine d’ici la fin de cette année, les aires protégées représentent aujourd’hui seulement 10,04 % de la superficie du Québec. De plus, le gouvernement fédéral s’est engagé à suivre une cible de 25 % d’ici 2025 et de 30 % d’ici 2030 pour sa superficie terrestre et océanique. « Le gouvernement du Québec a tout intérêt à augmenter la superficie d’aires protégées sur son territoire en raison des nombreux bénéfices humains associés », affirme Sarah Bergeron.

« Que ce soit pour ses impacts positifs sur la santé, sur l’économie des régions ou comme solution efficace à la crise de la biodiversité ou celle des changements climatiques, de nombreuses études réalisées partout dans le monde concluent que la création d’aires protégées est l’un des meilleurs investissements publics », ajoute Alain Branchaud, biologiste et directeur général de la SNAP Québec.

Les professionnels de la santé de la Planète s’invite en santé exhortent le gouvernement du Québec de prendre ses responsabilités face aux objectifs d’établissement des aires protégées et de faire en sorte qu’elles soient accessibles à la population, et ce, en tenant compte de la localisation géographique et des aspects sociaux limitant l’accès à ces territoires de qualité.

« Que ce soit pour ses impacts positifs sur la santé, sur l’économie des régions ou comme solution efficace à la crise de la biodiversité ou celle des changements climatiques, de nombreuses études réalisées partout dans le monde concluent que la création d’aires protégées est l’un des meilleurs investissements publics »

Alain Branchaud, biologiste et directeur général de la SNAP Québec.

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INFORMATION

Rapport de La planète s’invite en santé : Des aires protégées essentielles pour la santé

Les aires protégées à la défense de la santé humaine : lettre de présentation du rapport de La Planète s’invite en santé

CONTACTS

Charlène Daubenfeld
Responsable des communications, SNAP Québec
Bureau : 514-278-7627 #221
Cell : 514-378-3880
communications@snapquebec.org