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Communiqué de presse
Montréal, le 20 juin 2019 – La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) accueille avec enthousiasme le processus de mobilisation amorcé cette semaine pour la création de nouvelles aires marines protégées (AMP) dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.
Les ministères fédéraux et provinciaux qui œuvrent au sein du Groupe bilatéral sur les aires marines protégées (GBAMP), ont en effet présenté cette semaine deux grands projets d’AMP qui permettraient d’amener le Québec à la protection de 9,78 % de son milieu marin.
Ainsi, sept secteurs totalisant environ 5 000 km² dans l’estuaire et huit secteurs totalisant environ 7 000 km2 autour d’Anticosti et dans le golfe seront à l’étude. « Grâce au mécanisme de collaboration récemment mis en place, Québec et Ottawa proposent une approche novatrice, cohérente et réaliste pour la création de nouvelles aires marines protégées et nourrissent l’espoir quant à l’atteinte de la cible de 10 % d’ici 2020 », indique Alain Branchaud, biologiste et directeur général de la SNAP Québec.
La SNAP Québec constate la grande ouverture et le climat de travail constructif établi entre tous les ministères impliqués. Ces derniers appellent à la collaboration et à la contribution de chacun des acteurs concernés dans l’établissement des AMP. « Plus que jamais, la collaboration de tous est essentielle à la mise en place de projets solides qui reflètent les préoccupations de tous les acteurs. Les projets qui nous ont été présentés affirment la volonté de s’ancrer dans les communautés et de prendre en compte leurs enjeux », mentionne Delphine Favorel, chargée de projets en conservation à la SNAP Québec.
Les projets abordent la mise en place d’aires marines protégées avec une vision holistique : chacune des zones a été proposée afin de répondre à des priorités de conservation telles que la protection des mammifères marins en péril, de leurs habitats et de leurs proies ainsi que la protection des poissons en situations précaire. Avec une approche multisite, les projets d’AMP proposés intègrent différents écosystèmes et prennent en considération le cycle de vie des espèces ciblées.
Contrairement à une approche par laquelle les différents sites suivraient des processus de consultation distincts, l’approche retenue ici par les gouvernements devrait permettre de franchir rapidement et efficacement les étapes vers la protection de ces milieux. « Ces nouvelles zones contribueront à la protection et au rétablissement de plusieurs éléments significatifs de la biodiversité du Saint-Laurent, notamment le béluga », déclare Véronique Bussières, coordonnatrice en conservation à la SNAP Québec.
Conjointement avec la Fondation David Suzuki, la SNAP Québec rendait publique à la fin mai une pétition appuyée par 15 000 citoyens en faveur d’une action accrue pour la protection du Saint-Laurent. « Nous sommes heureux que les gouvernements aient entendu et répondu à cet appel et aillent aujourd’hui de l’avant avec une vision ambitieuse pour la protection de nos milieux marins », conclut Mme Bussières.
La SNAP Québec se rend disponible pour prendre part aux prochaines étapes de concertation et consultation prévues dès cet automne.
« Plus que jamais, la collaboration de tous est essentielle à la mise en place de projets solides qui reflètent les préoccupations de tous les acteurs. Les projets qui nous ont été présentés affirment la volonté de s’ancrer dans les communautés et de prendre en compte leurs enjeux. »
Delphine Favorel, chargée de projets en conservation à la SNAP Québec.
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Information
Charlène Daubenfeld
Responsable des communications, SNAP Québec
Bureau : 514-278-7627 #221
Cell : 514-378-3880
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