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Communiqué de presse
Québec, Montréal et Val-d’Or, jeudi le 1er juin 2017 – « Le bon sens s’invite enfin au débat! Alors qu’en avril, on était devant une décision exceptionnelle de transférer les derniers caribous de Val-d’Or au Zoo de Saint-Félicien, on note depuis peu un changement de ton et une volonté nouvelle d’écouter les scientifiques dans le dossier », constatent Nature Québec, la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) et l’Action Boréale.
Les organismes en conservation qui ont vivement dénoncé la décision initiale du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs prennent ainsi acte des propos du ministre Blanchette qui a affirmé dans les dernières semaines ne pas avoir pris de décision finale concernant le transfert des caribous. Le ministre a également rappelé la nécessité de « poursuivre les études » sur la question.
« D’une décision ferme, nous en sommes désormais à une intention molle qui doit faire l’objet d’expertises. Ce n’est pas encore l’annulation de la décision, mais on s’en approche, puisque des études correctement réalisées démontreront sans doute que le transfert de la harde de caribous de Val-d’Or dans un zoo est à l’opposé des bonnes pratiques en matière de protection des espèces vulnérables », indique Christian Simard, directeur général de Nature Québec.
« Les ressources disponibles pour le rétablissement du caribou forestier sont limitées et elles doivent être rapidement dirigées vers des mesures de protection de l’habitat, là où les populations sont encore viables. Le ministère doit à tout prix s’éloigner de toute décision donnant l’apparence d’une marchandisation d’une espèce en voie de disparition », selon Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec.
« Toute décision concernant l’avenir du caribou de Val-d’Or ne pourra se prendre sans un dialogue ouvert avec les parties intéressées. Dans le dossier du transfert au zoo, on aurait voulu contourner volontairement toutes les règles d’une consultation réalisée en bonne et due forme que l’on ne s’y serait pas pris autrement » d’ajouter Henri Jacob, président de l’Action Boréale.
L’impact de la campagne « Nos caribous, pas au zoo! »
Pour Nature Québec, la SNAP Québec et l’Action Boréale, il ne fait pas de doute que le ministre a été troublé face aux critiques venant de toutes parts, des communautés autochtones, des scientifiques, des leaders régionaux, et des milliers de personnes qui ont exprimé leur mécontentement via la campagne « Nos caribous, pas au zoo » lancée par les trois organismes.
« L’ouverture à d’autres solutions que le transfert au zoo pour les caribous de Val-d’Or n’est certainement pas étrangère au mouvement d’indignation qu’a suscité l’intention initiale du ministre. En moins de deux semaines, nous avons dépassé les 15 000 appuis à notre campagne en ligne. Ce n’est pas anodin et ça envoie un message clair : écoutez les experts et respectez vos obligations à l’égard des espèces menacées », terminent les organismes.
« Les ressources disponibles pour le rétablissement du caribou forestier sont limitées et elles doivent être rapidement dirigées vers des mesures de protection de l’habitat, là où les populations sont encore viables. Le ministère doit à tout prix s’éloigner de toute décision donnant l’apparence d’une marchandisation d’une espèce en voie de disparition »
Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec.
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Information
Charlène Daubenfeld
Responsable des communications, SNAP Québec
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Cell : 514-378-3880
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Responsable des communications, Nature Québec
Gabriel.marquis@naturequebec.org
581 307-8613
Henri Jacob
Président, Action Boréale
lereve@cablevision.qc.ca
819 738-5261