La ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme Isabelle Melançon, a annoncé aujourd’hui la création de trois nouvelles aires protégées sur l’île d’Anticosti totalisant 1187 km2. Ces trois territoires permettront de hausser à 22,46 % la portion de l’île bénéficiant d’un statut d’aire protégée.
Cri du cœur des Québécois pour les aires protégées
Les yeux tournés vers le pétrole, Québec fait encore la sourde oreille.
Exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti La Nation Innue et les élus de la Minganie s’opposent
Dans une remarquable démonstration de solidarité politique, la Nation Innue, le maire de la municipalité de l’Île-d’Anticosti ainsi que le préfet de la MRC de la Minganie se sont unis, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui sur l’île d’Anticosti, pour dénoncer les projets d’exploration pétrolière à l’île d’Anticosti, et plus particulièrement les projets de fracturation hydraulique.
La SNAP Québec salue cette prise de position ferme de la Nation Innue et des élus de la Minganie et désire leur offrir son appui complet. « Nous savons que l’île d’Anticosti est un milieu unique, fragile, incompatible avec un développement pétrolier basé sur la fracturation hydraulique. Avec la prise de position de la Nation Innue et des élus de la Minganie, nous savons maintenant que le consentement préalable, libre et éclairé ainsi que l’acceptabilité sociale sont complètement absents. » d’affirmer Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec.
Des permis pétroliers et gaziers font obstacle à la création d’aires protégées au Bas-Saint-Laurent
Le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) et la Société pour la Nature et les Parcs (SNAP Québec) publient aujourd’hui une étude démontrant que des permis pétroliers et gaziers font obstacle à la création d’aires protégées dans la région du Bas-Saint-Laurent.