Communiqué de presse
Montréal, Québec, le 12 juin 2020 – Le Centre québécois du droit de l’environnement, la Fondation David Suzuki, Nature Québec, Équiterre, la SNAP Québec et Greenpeace Canada se disent rassurés par le report des discussions entourant le projet de loi 61 à l’automne. Les organisations signataires réitèrent leur soutien à une nécessaire relance qui soit inclusive, juste et durable.
D’emblée, nous souhaitons réaffirmer notre appui à une nécessaire relance économique suite aux importantes conséquences socioéconomiques que la pandémie a eu sur l’ensemble de la société et en particulier auprès des groupes plus vulnérables.
Toutefois et au regard des risques environnementaux et sociaux importants que le projet de loi 61 pourrait générer dans sa forme actuelle et de sa très large portée, nous sommes rassuré·e·s que les parlementaires aient privilégié une approche prudente en ne précipitant pas d’entente sur le principe du projet de loi.
Pour la santé et le bien-être de toutes et tous, nous maintenons qu’il est non seulement possible, mais impératif de concilier relance, participation citoyenne et respect de l’environnement et des droits démocratiques. L’urgence d’agir ne saurait justifier l’assouplissement des exigences environnementales : au contraire, cela créerait les conditions pour favoriser l’émergence d’autres crises sanitaires.
Nous encourageons les élu·e·s à poursuivre le dialogue et le travail au cours de la période estivale afin d’identifier des solutions qui soient à la fois efficaces et cohérentes tant à court qu’à long terme pour nous permettre de répondre aux enjeux environnementaux auxquels nous faisons face. Nous restons pleinement disposé·e·s à collaborer afin que toutes et tous puissent bénéficier d’une relance économique qui s’appuie sur la science et qui garantisse la protection de la santé et du droit de vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité.
L’urgence d’agir ne saurait justifier l’assouplissement des exigences environnementales : au contraire, cela créerait les conditions pour favoriser l’émergence d’autres crises sanitaires.
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Information
Charlène Daubenfeld
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