Communiqué de presse
Montréal, le 3 juin 2020 – À la lecture du projet de Loi 61 Loi visant la relance de l’économie du Québec et l’atténuation des conséquences de l’état d’urgence sanitaire, la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) soulève d’importants questionnements quant aux brèches ouvertes dans l’application des mesures de protection de l’habitat des espèces menacées ou vulnérables et l’habitat du poisson.
« Avec son projet de Loi 61, le gouvernement du Québec emprunte la voie dangereuse de la monétisation de la destruction de l’habitat des espèces menacées. C’est tout simplement inacceptable! Le risque est grand de transformer l’application de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables en véritable régime d’autorisation. Le projet de Loi 61 rappelle dans une certaine mesure le projet de Loi omnibus des conservateurs en 2012 », déclare Alain Branchaud, biologiste et directeur général de la SNAP Québec.
Les dispositions du projet de loi ratissent large : en plus d’accélérer la réalisation de 202 projets d’infrastructures identifiés, Québec peut aussi faire bénéficier de ces mesures tout autre organisme public qui en fera la demande. De plus, l’article 26 semble ouvrir grande la porte à l’altération des limites d’un parc, un territoire pourtant consacré à la protection de la biodiversité.
« La relance économique du Québec doit-elle vraiment se faire au détriment de la protection de la biodiversité ? », questionne Alain Branchaud.
« La relance économique du Québec doit-elle vraiment se faire au détriment de la protection de la biodiversité ? »
Alain Branchaud, biologiste et directeur général de la SNAP Québec
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