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Communiqué de presse
Montréal, le 1er avril 2016 – La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) tient à féliciter le premier ministre du Québec pour le remarquable discours qu’il a livré lors de l’ouverture de l’Assemblée annuelle de l’Association forestière du Canada tenue à Québec.
Reconnu pour sa grande maitrise de la langue française, le premier ministre s’est surpassé, livrant un plaidoyer passionné, avant-gardiste et résolument orienté vers la conservation et la gestion responsable de nos forêts.
« Conserver la forêt : tel est, si je ne me trompe pas, le mot d’ordre de votre association. C’est aussi le nôtre, c’est celui de tous les hommes de bonne volonté en cette province. » a indiqué le premier ministre. « Nous voulons la conserver, non seulement pour les grands avantages qu’elle procure, mais encore pour sa beauté inspiratrice et même pour les leçons salutaires qu’elle donne. En effet, selon la belle pensée d’un écrivain français, ne dit-elle pas aux impatients, que rien n’est durable qui n’a pris le temps nécessaire à germer, à sortir de terre et à monter vers le ciel ? N’enseigne-t-elle pas aux indolents que chaque tige humaine doit tendre à donner sa feuille ou son fruit ? N’apprend-elle pas à tous la beauté de la vie dans l’effort courageux et persévérant ? » a-t-il poursuivi sous un concert d’applaudissements.
Pour Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec, ce discours du premier ministre est avant tout un message aux prochaines générations de politiciens et un appel à l’action. « La pensée écologiste a des racines profondément ancrées dans l’histoire du Québec et pour reprendre les mots mêmes du premier ministre, le temps est venu de faire preuve de bonne volonté, de courage et de persévérance afin de mettre en place un véritable réseau d’aires protégées dans la forêt boréale. » a souligné Monsieur Branchaud.
Il s’agit en effet d’un passage d’un discours inspirant prononcé par… Lomer Gouin, premier ministre du Québec, le 18 janvier 1911!
« La pensée écologiste a des racines profondément ancrées dans l’histoire du Québec et pour reprendre les mots mêmes du premier ministre, le temps est venu de faire preuve de bonne volonté, de courage et de persévérance afin de mettre en place un véritable réseau d’aires protégées dans la forêt boréale. »
Alain Branchaud, biologiste et directeur général de la SNAP Québec.
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Information
Charlène Daubenfeld
Responsable des communications, SNAP Québec
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