SNAP Québec

La protection du territoire est essentielle pour la sauvegarde de la biodiversité

Journée internationale de la diversité biologique
La protection du territoire est essentielle pour la sauvegarde de la biodiversité

Communiqué de presse

Montréal, le 22 mai 2020 – À l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique, la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) tient à féliciter la Ville de Montréal qui pose un geste fort en annonçant la création de nouveaux parcs pour augmenter la quantité d’espaces verts sur le territoire.

La métropole a en effet annoncé la création d’un parc de 60 hectares dans l’écoterritoire de la falaise Saint-Jacques et l’acquisition d’un important terrain boisé à Rivière-des-Prairies pour en assurer la protection.

En plus de protéger des milieux naturels existants, le nouvel espace nécessitera la renaturalisation de 30 hectares de terrain, un investissement qui va favoriser le retour progressif de la biodiversité en contexte urbain. La connexion de plusieurs écosystèmes assurera une plus grande mobilité des espèces. De surcroît, ces espaces procureront des bienfaits aux Montréalais grâce à la connexion avec la nature.

L’atteinte des cibles de conservation à portée de main

La protection des habitats est essentielle à l’atteinte des cibles internationales. La biodiversité souffre d’un déclin continu depuis de nombreuses années. « Lorsque nous finirons par nous remettre de la crise sanitaire actuelle, la crise de la biodiversité se poursuivra si nous ne faisons pas de la nature une priorité. La protection des habitats demeure une des mesures les plus efficaces pour venir à bout du déclin de la biodiversité », souligne Benoit Tendeng, chargé de projet et biologiste pour la SNAP Québec.  

Le Québec s’est engagé à protéger 17 % de son territoire d’ici la fin de 2020, mais le temps file et l’atteinte de cette cible semble difficilement atteignable. Au Québec, seulement 10,7 % du territoire est actuellement à l’abri de tout développement. En guise d’exemple pour le Sud de la province, seul 3,8 % (soit 3 813 km2) de superficie terrestre au sud du Fleuve Saint- Laurent est protégé. Heureusement, les initiatives comme celle prise par la Ville de Montréal, marquent un pas dans la bonne direction.

Les municipalités ont un rôle à jouer pour la biodiversité

Au Québec, il appartient aux municipalités, aux agglomérations et aux municipalités régionales de comté d’assurer la planification de leur territoire et d’inscrire les cibles de protection du territoire dans leurs outils de planification.  À l’automne 2019, la SNAP Québec appuyait la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) qui émettait la volonté d’obtenir de nouveaux pouvoirs afin de compléter son coffre d’outils et celui des villes pour mieux protéger et conserver les milieux naturels.

Alors que la planète souligne aujourd’hui l’importance de protéger la biodiversité qui nous entoure, la SNAP Québec réitère son appui à la CMM et félicite Montréal pour sa capacité à poser des gestes qui bénéficieront aux générations futures.

« Lorsque nous finirons par nous remettre de la crise sanitaire actuelle, la crise de la biodiversité se poursuivra si nous ne faisons pas de la nature une priorité. La protection des habitats demeure une des mesures les plus efficaces pour venir à bout du déclin de la biodiversité. »

Benoit Tendeng, chargé de projet et biologiste pour la SNAP Québec.  

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