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Des groupes citoyens et organisations écologistes lancent une vaste opération pour mettre l’environnement au cœur des élections municipales

31 mars, 2021
Des groupes citoyens et organisations écologistes lancent une vaste opération pour mettre l’environnement au cœur des élections municipales

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Communiqué de presse

Montréal, le 31 mars 2021 – Une vaste coalition de groupes citoyens mobilisés et d’organisations environnementales actives partout au Québec ont lancé ce matin, en conférence de presse virtuelle, une opération de sensibilisation et de mobilisation, Vire au vert, pour encourager les personnes préoccupées par la crise climatique et environnementale à participer activement aux élections municipales 2021.

« Devant l’ampleur de la crise environnementale et climatique, de plus en plus de citoyennes et citoyens se sentent interpellés-es et ressentent l’urgence d’agir. Nos gouvernements de proximité sont de grands vecteurs de changements. La politique municipale aura donc un rôle important à jouer et on doit s’y intéresser afin d’exiger le courage politique nécessaire à une gestion responsable de cette crise. On a produit une liste de 68 propositions phares regroupées sous 10 thématiques incontournables [disponibles sur www.vireauvert.org/propositions] pour inspirer les candidats-es et les partis qui veulent s’attaquer sérieusement à la crise environnementale et aider les électeurs et électrices à faire un choix éclairé le 7 novembre », mentionne Zoé Dumais, porte-parole de La Planète s’invite au Parlement.

Formations, assemblées citoyennes et débats 

Les formes de participation encouragées par ce mouvement citoyen vont de l’éducation et la sensibilisation des candidats-es et des électeurs et électrices, en passant par l’organisation d’assemblées citoyennes et, à l’automne, de débats portant spécifiquement sur l’environnement. 

« Lors des dernières élections municipales au Québec, 53,6 % des conseillers municipaux et des conseillères municipales et des maires et mairesses ont été élus-es sans opposition. Seulement 31,3 % étaient des femmes et à peine 26 % avaient moins de 40 ans. Une plus grande diversité de voix et un meilleur équilibre de genres et d’âges seront synonymes de renouveau et d’inclusion, à un moment où l’urgence climatique est si critique que chaque événement politique a des répercussions déterminantes sur le futur qu’on laisse aux jeunes. L’implication et le vote des jeunes pourraient faire pencher la balance en faveur de l’environnement », ajoute Rosalie Thibault, de La Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES).

« Les femmes hésitent souvent à s’engager en politique et quand elles se lancent, c’est avec le souci d’améliorer concrètement la qualité de vie et l’environnement de leur communauté. Le niveau municipal offre un vaste champ d’actions tangibles permettant notamment aux élus-es, qui en maîtrisent les concepts-clés, de discuter et de traiter des enjeux environnementaux qui préoccupent leurs concitoyens-nes » estime Elyse Arcand, présidente du Réseau des femmes en environnement.

Une panoplie d’outils

Ce mouvement citoyen – qui témoigne du consensus autour de l’urgence climatique et de la volonté d’entamer dès maintenant une transition écologique profonde et inclusive à travers nos sociétés, nos institutions démocratiques et lieux de pouvoirs – a déjà produit une panoplie d’outils s’adressant aux candidats-es et aux électeurs et électrices, disponibles en ligne sur le site vireauvert.org.

Rappelons que les instigateurs de la Déclaration d’urgence climatique (DUC) ont déjà obtenu l’appui de plus de 500 municipalités au Québec, preuve irréfutable d’une volonté d’agir grandissante du monde municipal face aux bouleversements du climat. 

« Quel meilleur point de ralliement que nos municipalités pour commencer à déployer des solutions de proximité? Nous avons moins de 10 ans pour éviter l’emballement hors de contrôle des changements climatiques. Pour ce faire, il faut opérer des transitions rapides dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’énergie, de l’industrie, du bâtiment, du transport et de l’urbanisme. Les bonnes nouvelles? Plusieurs des solutions recherchées relèvent des municipalités et 82 % des Québécois-es veulent plus d’actions pour protéger la nature et le climat! », conclut Diego Creimer de la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec).

La liste d’organisations faisant partie de Vire au vert inclut : Accès transports viables, Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), Équiterre, ENvironnement JEUnesse (ENJEU), Eau Secours, Fondation Rivières, Fondation David Suzuki, Front commun pour la transition énergétique, Greenpeace, La Planète s’invite au Parlement, Mères au front, Nature Québec, Piétons Québec, Réalité Climatique Canada, Réseau des femmes en environnement, Regroupement québécois des groupes écologistes (RQGÉ), Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ), Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), Trajectoire Québec, Vélo Québec et Vivre en Ville.

 

Vague écologiste au municipal, un réseau pour l’émergence de candidatures écologistes

« Lancé le même jour que Vire au vert, le réseau Vague écologiste au municipal souhaite pour sa part encourager les écologistes à faire le saut en politique municipale comme candidats-es ou bénévoles. Il agit de manière indépendante, en complémentarité avec l’opération Vire au vert. À toutes les personnes qui sentent brûler en elles l’urgence de faire quelque chose de réellement significatif pour stopper le réchauffement climatique, voici notre message : présentons-nous en masse aux élections municipales cet automne. Le palier municipal peut avoir un impact gigantesque sur les émissions de GES via ses politiques sur le transport, l’aménagement du territoire, le bâtiment ou encore les déchets. La Vague écologiste sera là pour porter celles et ceux qui se lèveront pour prendre la barre de la transition », explique Marie-Ève Bélanger-Southey de la Vague écologiste au municipal.

« Nos gouvernements de proximité sont de grands vecteurs de changements. La politique municipale aura donc un rôle important à jouer et on doit s’y intéresser afin d’exiger le courage politique nécessaire à une gestion responsable de cette crise. »

Zoé Dumais, porte-parole de La Planète s’invite au Parlement.

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CONTACTS

Charlène Daubenfeld
Directrice des communications, SNAP Québec
Cell : 514-378-3880
communications@snapquebec.org

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